Vous l’aurez compris la réputation sulfureuse de Snoop a précédé sa musique dans mon pays. Je n’ai écouté Doggystyle qu’en 1995 après que l’album ait bénéficié d’un pressage sur cassette audio et ce fut une grosse claque dès la première écoute. Ayant grandi dans le funk et la soul, je me suis directement retrouvé dans ce disque bien que je n’y comprenne rien à ses lyrics. N’ayant aucune idée du travail de Dr. Dre c’est donc sans a priori que j’avais abordé cet album qui fut pour moi une succession de tueries. Je n’avais encore jamais écouté aussi intensément et attentivement un album de rap avant celui-ci. Plus que Public Enemy et autres A Tribe Called Quest, c’est Doggystyle qui m’a définitivement converti au hip-hop et m’a poussé à m’intéresser d’avantage à cette culture. Il s’agit donc d’un album fondateur pour moi que je prends toujours autant de plaisir à écouter. Quinze ans après il n’a toujours pas pris une ride et restera à jamais dans mes albums incontournables tous genres confondus.
Titres marquants: Who Am I (What’s My Name), Gin & Juice, Murder Was The Case, Tha Shiznit, For All My Niggas & Bitches, Gz & Hustlaz, G-Funk (Intro)
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